Le capitalisme n’a pas été ,is en place par Mère nature mais par la négation de Mère nature. Pour le comprendre, il faut le remettre dans son contexte historique qui est celui d’une série de civilisations apparues avec ce que nous appelons la civilisation au début de l’antiquité. Le point commun de toutes ces civilisations est leur universalité qui consiste à rejeter l’autre, sa culture et sa société. C’est pour cela que nous apprenons que la civilisation est le début de l’histoire, et qu’aucune civilisation n’a réussit à développer de société durable.
Les seules sociétés durables sont des sociétés d’abondance dans lesquelles tous et chacun se partagent les ressources disponibles dans un contexte de respect de l’autre et de respect de la nature. Ces deux aspects, le respect de l’autre et le respect de la nature sont indissociables l’un de l’autre, et les seuls formes de sociétés ayant réussit à les mettre en oeuvre sont certains peuples d’avant l’antiquité, et elles sont tellement durables que malgré tous les efforts entrepris depuis le début des colonisations par notre civilisation capitaliste pour les anéantir et malgré leur niveau technologique rudimentaire, certains peuples des forêts humides résistent encore à la destruction d’un mode de vie qui a fait ses preuves autant sur le plan de sa durabilité, que sur le plan du partage des ressources et sur le plan qu’il contribuent à la biodiversité au lieu de la détruire.
Quand aux civilisations, dés la première, elles n’ont su que détruire. Ce merdier à commencé quand les plus vils d’entre nous ont pris le pouvoir par la force afin de contrôler les ressources. Ã cette époque, elles étaient peu nombreuses, tout au plus des bijoux rudimentaires et de la poterie, ainsi bien sur que les premiers ouvriers de l’histoire, les esclaves. Les premières guerres organisées de l’histoire furent de gigantesques parties de chasse à l’esclave. La Grèce importait des esclaves de Scandinavie et exportait des poteries. Un peu comme la Chine aujourd’hui avec la différence que ce pays a assez de main d’oeuvre locale bon marché pour ne pas avoir besoin d’en importer.
Or, dans toute forme de société, pour pouvoir exploiter et dominer son semblable, il est moralement indispensable de le rabaisser intellectuellement au préalable. Cette caution morale fut faite par les religions qui apparurent à cette époque. Nous retrouvons cela dans toutes les religions organisées actuelles. Les dogmes de base de ces religions commencent par attribuer aux choses des qualités superstitieuses comme le bien, le mal, le yin ou le yang. À partir de là, il est possible d’établir une première hiérarchie entre les dieux, les hommes et le reste de la création, ainsi qu’un deuxième hiérarchie entre les hommes, certains se retrouvant plus proches des dieux que les autres, ou plus égaux que les autres (version démocratique), ou plus riches que les autres (version capitaliste).
Les noms des premiers dieux grecs furent choisit parmi les noms des ancêtres des familles patriciennes de la Grèce antique. Cela leur permit de développer ce système politique remarquable, la démocratie, système dans lequel seul 10 % de la population sont des citoyens libres et tous les autres des esclaves. Ensuite avec la révolution française nous avons eu la démocratie pour les propriétaires fonciers. Ensuite le suffrage universel et la démocratie pour les riches. Enfin, même les femmes furent admises dans la démocratie pour les riches. Aujourd’hui, les riches sont moins de 1 % de la population mondiale, ce qui implique que notre société est encore pire que celle de la Grèce antique et son esclavagisme.
Ces dogmes religieux sont donc l’origine directe de toutes les formes de racisme institutionnalisé et d’exploitation de notre société. La première hiérarchie est la hiérarchie fondamentale. Elle permet de justifier la séparation de l’homme et de la nature, et donc l’exploitation, la pollution et la destruction de la nature. Elle permet aussi de justifier la séparation de l’esprit et de la chair, et d’introduire ainsi toutes sortes de tabous superstitieux qui, comme un des plus grand psychologues du XX siècle l’a démontré, William Prescott, sont à l’origine directe des frustrations qui transforment un être sociable et emphatique, l’être humain, en son contraire absolu, une créature incapable de maîtriser sa violence.
La deuxième hiérarchie est l’origine directe et la justification morale de toutes les formes de racisme et d’exploitation de l’homme par l’homme. Ce qui combiné aux effets funestes des tabous issus de la première hiérarchie, donne un cocktail dont nous n’avons pas fini de subir les conséquences criminelles.
Tout cela implique que pour développer une société capable de mettre fin au chaos actuel et de développer l’âge d’or de l’humanité sur Terre. il est indispensable de débarrasser la société de ces dogmes superstitieux pour les remplacer par un concept scientifique. La Terre est notre seule source de vie car elle nous fourni tout nos besoins : l’air, l’eau, notre nourriture, les ressources pour nous habiller, nous loger et faire la fête. La civilisation a remplacer la fête et les loisirs par le travail. Et avec toute notre technologie, nous ne savons pas faire mieux que des tribus à la technologie rudimentaire.
Cela vient uniquement du fait que nous avons perdu notre rapport avec la nature. La nature donne sans rien demander et nous la remercions en la détruisant et en transformant toutes ses ressources en sources de pollution. Le fait que nous nous entre-tuons pour des ressources qu’elle nous donne n’est que la conséquence logique de la perte de notre lien avec la nature.
Il faut donc remplacer ces dogmes superstitieux et anti-humain par le respect inconditionnel de la Nature. Ceci implique de subordonner l’économie non seulement à la satisfaction des besoins humains, mais aussi et surtout à la satisfaction des besoins de la nature. Nous ne sommes plus au temps d’Adam et d’Ève où il n’y avait qu’à recueillir les fruits et les manger. L’humanité est aujourd’hui une force tellurique de première importance, et si elle n’est pas capable de renouer avec ce qui a fait son succès de l’aube de l’humanité à l’antiquité, le respect de la Terre mère, elle va détruire les conditions nécessaires à la vie de haut niveau.
Le coté positif de notre époque est que nous n’avons plus le choix. Nous devons assumer nos responsabilités d’espèce dominante consciente ou disparaître. Pour cela, il est indispensable que les peules récupèrent le pouvoir des mains des plus vils d’entre nous. Ils ne vont pas se laisser faire, mais ce ne sont pas eux qui appuient sur la gâchette et ils le savent bien.
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