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soi même 15 octobre 2013 12:20

Merci pour votre article, avant cette affaire Yasser Arafat à avait fait un pas décisif pour que les palestiniennes puissent trouver un chemin de sortie devant cette violence qui vivent au quotidien, qui les auto- détruits.
Quand on regarde sa biographie, « Arafat se revendiquait encore comme étant le petit-neveu du célèbre grand mufti de Jérusalem Hadj Amin al-Husseini2. Il est en outre le cousin de Leïla Shahid3.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammed_Amin_al-Husseini

À 17 ans, il participe au transport vers la Palestine d’armes devant être employées contre les Britanniques et les Israélien8. À 18 ans, il abandonne ses études à l’université pour participer aux combats en Palestine où il sert, selon certains, comme secrétaire d’Abd al-Kader al-Husseini, le leader militaire arabe palestinien12. Lors de la défaite, il se sent trahi car les armées arabes désarment les étudiants palestiniens venus pour combattre. Yasser, qui se réfugie à Gaza, comprend que les Palestiniens ne peuvent compter sur personne et qu’ils doivent être indépendants des gouvernements arabes.

Il crée le Mouvement de libération de la Palestine (Harakat Tahrir Filastin حركة تحرير فلسطين) avec Salah Khalaf, Khalil al-Wazir et Farouk Kaddoumi, rebaptisé rapidement Fatah (la conquête). Cette nouvelle organisation a pour premier but l’établissement d’un État palestinien de la Méditerranée au Jourdain, recouvrant notamment les territoires d’Israël. Elle met en avant l’idée que la libération de la Palestine est avant tout l’affaire des Palestiniens, et ne saurait être confiée aux régimes arabes ou rapportée à une problématique d’unité arabe. Cette doctrine est, à l’époque de Nasser et du panarabisme triomphant, quasiment hérétique16. En 1959, Arafat fonde avec Salah Khalaf le journal Filistinuna (Notre Palestine) qui préconise la lutte armée contre Israël8

En avril 1964, à Jérusalem-Est alors sous contrôle jordanien, le Conseil national palestinien se réunit à l’hôtel Intercontinental, situé en haut du mont des Oliviers et adopte la Charte de l’OLP qui définit les objectifs nationalistes palestiniens. Un mois plus tard, la Ligue arabe se réunit à l’instigation de Nasser pour créer l’Organisation de libération de la Palestine. Celle-ci a pour but de combattre l’État israélien. Sa branche politique est le Fatah. Quant à son bras militaire, l’Armée de libération de la Palestine, il est placé sous le commandement des différentes armées arabes6.

Le sommet arabe organisé à Alger en novembre 1973 admet implicitement l’idée d’une démarche progressive vis-à-vis d’Israël, en évoquant la libération prioritaire des territoires occupés en 1967

Yasser Arafat s’engage alors dans une démarche diplomatique, en accord avec sa nouvelle forme de lutte pour l’obtention d’un État palestinien. Le 13 décembre 1988, devant l’Assemblée générale des Nations unies à Genève, Arafat en appelle à une résolution pacifique du conflit israélo-arabe sur base des résolutions 181, 242 et 338 et rappelle le rejet par le Conseil national palestinien et par l’OLP de toute forme de terrorisme61


Alors que le processus de paix entamé à la Conférence de Madrid de 1991 ne donnait aucun résultat, des négociations secrètes sont menées à Oslo entre des membres de l’OLP et du gouvernement israélien pour trouver un accord de paix. »

Dans une lettre adressée à Yitzhak Rabin le 9 septembre 1993, Arafat déclare que l’OLP renonce officiellement à la lutte armée contre Israël en même temps qu’elle reconnaît la légitimité de cet État : « L’OLP reconnaît le droit de l’État d’Israël à vivre en paix et dans la sécurité. […] Ainsi, l’OLP renonce à recourir au terrorisme et à tout autre acte de violence ».

La seconde Intifada est initiée en septembre 2000, à la suite de l’échec des discussions israélo-palestiniennes ; elle tourne rapidement à la guerre ouverte avec Israël. La visite du parlementaire du Likoud, Ariel Sharon, sur l’Esplanade des Mosquées/Mont du Temple est vécue par eux comme une provocation. La veille, Arafat demande au Premier ministre israélien, Ehud Barak, d’annuler cette visite car selon lui, elle risque de provoquer de nouvelles émeutes sanglantes83. Barak n’interdira pas cet acte politique de Sharon.

Arafat était souvent considéré comme l’ennemi numéro un par Israël. Il a été qualifié de « chef terroriste » et de « menteur congénital », voire de « réincarnation d’Hitler »6.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Yasser_Arafat

D’où ma question pour c’est homme à été assassiné ?, quand on voit d’où il vient et où il voulait aller, montre ce ceux qui ont pour lui un objet de détestation devraient s’interroger. ce que signifie cette évolution et au lieux de le condamner, devrait servir d’exemple, un tel retournement d’attitude fait plus pour l’avenir de l’humanité que l’entêtement mortifère qui finira par se retourner contre eux même.


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