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Onecinikiou 23 octobre 2013 15:47

« Comment faire confiance à un homme qui déroge à ce point aux bonnes moeurs langagières en vogue depuis tant de temps ? »


Mais le problème de Mélenchon n’est pas ses saillies truculentes à l’attention des benêts qui l’écoute religieusement délivrer ses sermons, le problème fondamental est qu’il témoigne de contradictions idéologiques béantes, et insolubles. 

1/ On ne réindustralisera pas (et résorbera l’hémorragie dans un premier temps) le pays sans mesures protectionnistes. Lui l’ancien Maastrichien, est pris en défaut sur ces questions, puisqu’il a cautionné par ses votes l’abattement de toutes les frontières politiques, économiques et financières.

2/ On ne retrouvera pas de potentiel de croissance sans sortir de l’euro et recouvrer une souveraineté monétaire nationale. Ce qu’il se refuse pour ne pas devoir se déjuger là encore, et faire étalage de sa médiocrité conceptuelle insondable.

3/ Or on ne baissera pas le chômage ni ne réduirons les déficits sans 1/ et 2/, réalisés ensemble et simultanément ! Le reste n’est que voeux pieux et incantations divinatoires du type de celles que vous formulez dans votre missel, et que l’on reconnait entre toute dès lors qu’elles émanent de nos bonnes consciences de gauche, sans s’apercevoir qu’ils pavent l’enfer de leurs bonnes intentions toutes moralisatrices. Et sans conscience aucune des enjeux majeurs macro-économiques et accessoirement géopoltiques.

3/ On ne rééquilibrera pas le rapport de force capital-travail en faveur de ce dernier, en participant notamment à détendre le marché du travail, si l’on ne tarit pas d’urgence les flux migratoires, intolérable au niveau actuel, voire même les inverser, et qui font incroyablement le jeu et servent les intérêts pécuniers de court terme et sans vison politique de l’oligarchie capitaliste transnationale. C’est à dire celle-là même que, dans le discours, prétend combattre Mélenchon et consorts du haut de leur stupidité gauchiste.

4/ Conséquemment on ne pourra opérer de relance de la demande par la hausse des salaires, condition sine qua non d’une relance économique un tant soit peu tangible et efficace.

5/ On ne réduira pas l’insécurité qui ravage nos villes et maintenant nos campagnes, limitera pas l’effondrement abyssal du niveau scolaire, réglera pas la crise du logement qui frappe nos concitoyens, sauvera pas le système et modèle sociaux français, en continuant d’accepter que rentrent chaque année 200.000 nouveaux entrants, légaux et illégaux, sur notre territoire, et qui est une folie dans le contexte de marasme socio-économique actuel, vecteur de guerre civile à courte/moyenne échéance.

6/ On ne le fera pas sans remettre en cause les conditions d’attributions de la nationalité, supprimer le droit du sol, le regroupement familial, réinstaurer la déchéance de la nationalité pour tout ceux nationalisés de fraîche date qui auraient fait la démonstration de leur inintégration par leurs crimes et délits, instituer la préférence national à l’attention de tous les nationaux sans distinction de race ou de religion.

7/ On ne sortira pas des énergies carbonées, ni même ne les réduiront superficiellement (et qui devrait pourtant être une priorité), en imaginant dans le même temps sortir du nucléaire. C’est tout simplement illusoire et une vaste fumisterie pour quiconque maitrise quelque peu ce sujet.

Tout ce qui vient d’être rappelé suppose de rompre à peu près avec l’ensemble des chimères universalistes, humanistes, et « écolo-progressistes » de notre frère trois points, foncièrement sans-frontièristes, sans-papiéristes et immigrationnistes, allié objectif et idiot utile devant l’éternel de la cosmocratie mondialiste.
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