Alinea,
Pour tenter une réponse, je m’abstiens de lire un seul commentaire.
Evidemment la forme est belle comme d’habitude, mais là n’est pas la question.
Nous ne sommes pas respectables,
Dans le contexte ou hors contexte c’est assez vrai. Le manque d’esprit critique
le commérage et cette versatilité fâcheuse qui nous fait remplacer Nicolas
par François, ou le contraire, ça dépend de l’humeur ou de la météo, c’est à dire,
ce manque de conviction, et ce gout pour emmerder par dépit.
Les représentants d’un pays sont à l’image des électeurs. Démocratie ou tyrannie,
c’est comme cela sur toute la surface de la terre.
Le maitre mot « immaturité »personnelle et civique par extension.
Au fait me diras tu ? oui et non, enfin pour moi ça commence là. La réflexion.
Tu affiches tes opinions, je te confies les miennes, j’ai toujours eu une sympathie
pour François Bayrou...waff waff...waff. chante ton entourage de gauchistes.
Et là je te dis, seulement si je suis dans mes émotions, « allez vous faire foutre »
Pourquoi je n’aurais pas mes convictions centristes, puisque de gauche à droite
ça circule allègrement dans la confusion.
Nous évoquons la réflexion, tu parles, tout est profondément émotionnel.
Une personnalité charismatique, quelque soit ses opinions n’émerge pas.
Il lui faudrait un puissant gout du sacrifice pour entrer dans l’arène.
« La prétendue violence de Mélenchon »
Tout de même, il est plutôt frontal. C’est vrai que les journalistes se comportent
souvent comme des salopards, s’ils informaient utilement on leur pardonnerait.
La confusion entre esprit critique et commérage, tout le monde en est pourvu.
Au rauque canaille d’une marine...
erreur Alinea, erreur. Même si ça défrise la gauche, Marine draine sur son nom,
20 % de personnes majoritairement prolétariennes...une classe sociale que l’on
méprise, jadis fidèle à Georges Marchais.
L’humain est assez lâche, parce que c’est sa nature de préférer le pouvoir,
la puissance d’ailleurs relative de l’argent.
Jésus disait " On donne aux riches en spoliant les pauvres ! ...
Vous l’avez entendu, “celui qui a, recevra encore ;
et celui qui n’a rien se fera enlevé même ce qu’il a ! ...
Eh oui, ça fait sourire tes amis, ils s’amusent de ce qu’ils ignorent.
Et puis les catholiques et protestants du tout venant s’imaginent
que les évangiles sont morales, les sots.
Ce n’est pas au séminaire que j’ai découvert la puissance pacifique
des évangiles, c’est avec Françoise Dolto, la pédopsychiatre.
Pour se réaliser il faut être debout, croire en soi et faire confiance
naturellement aux autres...tu penseras que ce n’est pas le sujet,
eh bien voilà, on tourne en rond. Pour moi, la justice sociale
commence par le respect et l’amour de soi même.
Encore un critère qui est interprété comme une manifestation de l’Ego.
Comment veux tu aimer et respecter les autres si tu te dégoutes.
la réflexion devraient être notre travail :
Pour autant que l’on admette que chacun réfléchi à sa manière.
Dans ton entourage, il existe des gens qui pensent avoir le monopole
de la réflexion...la preuve, toi même montre du doigt le FN, en oubliant,
que la majorité des gens qui le composent, n’ont certes pas ton érudition,
mais ne manquent pas de bon sens, et de plus, ils sont respectables,
même si, ni moi ni toi partageons leurs émotions et leurs idées.
L’immense difficulté de justice, quand on s’engage avec conviction,
on ne s’aperçoit même pas que notre émotion nous rend injuste.
empêcher de nuire tous les ennemis du peuple
ça c’est tout simplement très confus, car à chacun ses ennemis, et
ce qui est vraiment dramatique, c’est que nous sommes tous
de bonne foi et sincère qui plus est.
débattre sans se battre
Regarde ce qui se passe sur l’agora, tu verras la place que l’on fait
à la différence...principalement tes amis justiciers.
Tes amis justiciers qui n’aiment pas les fachos mais leurs ressemblent
quand ils s’embarquent dans l’émotion...
La solution, plus d’ouverture d’esprit, moins de préjugé, et l’acceptation
de la différence. La maturité à temps plein n’existe pas.
La justice, la tolérance, wallou aurait dit mon ami Larbi en Algérie.
Toute critique n’est bonne que constructive, pour qu’elle le soit
elle
doit être dite avec les bons mots, ne doit pas être une poussée de dépit
et ne doit pas se dire n’importe où. La poussée de dépit rend difforme
une réalité qui n’est déjà guère limpide et entérine les pulsions des
dites
et redites rabâchées à l’envi ;
Eh bien voilà, tout simplement la sagesse.
Bien sur, c’est un très beau texte, par la forme et le fond.
J’observe qu’il existe encore 21 % qui ne veulent même pas discuter.