Euro, beau masque vénitien des turpitudes et insuffisances de nous tous (économistes, financiers, politiques, citoyens déboussolés...L’euro n’a jamais été attaqué depuis le crise financière des subprimes, et auparavant seulement dans les débuts de sa mise en service. Au contraire beaucoup souhaitent une attaque des financiers pour faire baisser son cours (par rapport à quoi ? le $). La politique des taux bas de la CE a fait légèrement baisser le cours de l« euro. La Banque d’Angleterre a »dévalué« la livre de 25% en jouant sur les taux et l’émission de monnaie. Le PIB britannique baisse du même % en $ ! Ces 25% ne sont pas récupérés. Quant aux taux de chômage et de forte précarité les statistiques sont toujours faussées. Mais les très riches restent nombreux et les très pauvres sont plus nombreux.
Au Japon la baisse du yen de 25% /$ par l’injection massive de liquidités pour des pseudo plans de relance et pour sortir de la déflation vers une inflation proche de 2% donne de piètres résultats : si les matières premières énergétiques (gaz, pétrole et charbon) creusent enfin la balance commerciale, les exportations ne s’envolent pas car la plupart sont facturées en $ comme la très forte sous-traitance pour la fabrication du Boeing 787. Les marges sont restaurées pour les entreprises et le volume de vente, pour les autres produits,augmente peu. Le Gouvernement envisage une forte seconde tranche de relance. Les dettes publiques japonaises sont en yens et souscrites à des taux très faibles par les Japonnais pour leurs retraites. Enfin, la très faible natalité au Japon avec des arrivées réduites de jeunes sur le marché du travail pour remplacer les anciens, contribue au faible taux de chômage.
Certes la BCE a émis un peu de liquidités et racheté »aux banques« des emprunts publics sous-évalués. Ce n’est pas suffisant.
Une dévaluation ou une baisse de l’euro /$ ne changerait rien aux échanges internes à la zone euro, et à son énorme déficit vis-à-vis de l’Allemagne.
L’Italie, dite en piteuse situation a une balance commerciale légèrement excédentaire !
Les dégradations des comptes publics avec augmentation de la dette résultent de taux d’intérêts supérieurs à l’inflation, surtout quand la politique super intelligente de la »Troïka" d’austérité plonge les pays en récession forte : le PIB baisse et le prélèvement pour la finance mondiale augmente : les pays s’enfoncent de plus en plus. Et ce sont les agences de notation qui font monter les taux d’intérêts tout en sachant que les pays européens ne se mettront pas en faillite : Merci les grands voraces des marchés financiers !