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Gaspard Gaspard 24 octobre 2006 15:05

Mais je ne me souviens pas avoir dit à un seul moment que repenser la justice était une anerie. Je refuse que cela soit fait par un démago en puissance, dont les propostions ne sont que des artifices pour plaire.

Le jeune de balnlieue n’en a rien à foutre, ce n’est pas moi qui le dit, ce sont les faits. Plus Sarko fait passer des lois de plus en plus répressives, plus la violence augmente. Ce n’est pas la répression qui fait peur, au contraire, plus l’acte est dangeureux, plus il est courageux de le commettre.

Quant à Outreau, je n’ai jamais considéré ça comme un feuilleton télévisé. Je fais un constat. Sarko veut sanctionner un juge trop sévère, trés bien. Mais Sarkozy veut aussi sanctionner le juge qui a laissé sortir un violeur qui récidive. Ce que je veux simplement signifier, c’est que bien sur les juges doivent etre responsbles mais uniquement dans les cas ou ils sont commis une illégalité. Sinon ca n’a plus de sens, le juge, pas plus que quiconque (les jurés par exemple, faudrait les sacntionner quand ils se trompent ?) n’a la réponse à la culpabilité d’un homme ou à sa manière de réagir à posteriori. Tu le prends pour qui le magistrat pour un surhomme censé avoir réponse à tout. Appliquons les propositions de réformes de Sarkozy (au final qu’il, si il est élu, n’appliquera jamais) et je peux te promettre que l’ENM est vide dans les cinq prochaines années.

Et je n’ai pas dit que les magistrats devaient etre intouchables. Mon statut d’étudiants en droit ne fait pas de moi un idiot subjectif qui ne pense qu’à défendre la justice francaise. Bien sur que ceux ci doivent etre responsables. Mais attention à ne pas y aller n’importe comment.

Et de ce fait il ya juste à lire les propos de Guy Canivet pour comprendre que cette réforme doit être penser et surtout pas démagogique : "Qui n’a pas rêvé de poursuivre le juge qui l’a mal jugé, de retourner le glaive qui l’a condamné ? Le problème est que toute mise en cause du juge porte atteinte à son autorité, et que la revendication citoyenne de la responsabilité des juges est relayée par le pouvoir politique. Devant l’opinion, le politique est tenté d’affaiblir la condamnation qui l’a frappé. Mais c’est une stratégie à courte vue, car, à supprimer le juge, le prince se retrouve seul devant le bourreau qui finit par le frapper."


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