Bien écrit.
La femme et le jeune avant-gardes des classes moyennes post-68 constituent la clientèle idéale du pouvoir libéral-libertaire depuis des décennies, donc.
Mais en échange de la « révolution libérale », tout ce petit monde doit la fermer sur le social.
En gros dépolitiser, empêcher tout émergence d’une conscience politique, surtout en période de grave crise économique (ça peut être dangereux). Il faut donc décerveler dès le plus jeune âge. Remplacer la lutte des classes, par la lutte des sexes et le communautarisme (ou de la défense du). Réduire l’être humain à sa sexualité.
Dresser les corps par la disparition de toute éthique, toute morale ou pudeur (toutes ces notions sont parfaitement ringardes et incompatibles avec le Marché). Initier au marché du désir et...frustrer dans le même temps forcément.
Et si tout devient relatif, alors tout peut devenir « marchandise »... à l’ancienne formule du « pain et des jeux », il faut substituer celle-ci : « du pain, des jeux, du sexe... ».
Et puis le « chantage à la réaction » doit faire partie du discours sociétal sur ces pseudo-émancipations pour empêcher de mettre en avant tout le non-dit et le renoncement de la « gauche » sur le social et l’économique.
Voilà pourquoi la « gauche sociale-démocrate libertaire », comme la droite économique (voir le pouvoir Giscardien), s’intéressent tant aux jeunes et à la sexualité des moins de 14 ans.
Le petit-bourgeois gauchiste comme le gros capitaliste sont donc copains comme cochons et verrouillent le système politique depuis 40 ans.