Pour compléter mon message précédent, je voudrais raconter une anecdote.
Il y a quelques années, le parlement européen a préparé en douce un projet nommé ACTA.
Lorsque cela s’est su, il y a eu des réactions de la part des peuples concernés.
En ce qui me concerne, j’ai participé car je trouve le principe (manque de transparence) scandaleux. Pour soutenir des amis et pour le fun, j’ai, moi aussi, appelé quelques députés européens. Je n’ai pas pu résister à l’envie de tirer l’oreille de ces politiciens quand j’en ai l’occasion (c’est probablement mon côté taquin).
Lorsque je les ai eu au téléphone, et que j’ai exprimé mon désaccord, que je parlé d’élection, de mandat... j’ai senti que j’avais toute leur attention.
Lorsque le parlement européen a rejeté le projet à une très grande majorité, j’ai senti qu’ils avaient voté sous le coup de l’émotion.
La peur de perdre leur siège, très probablement.
Tant que la politique sera faite par des humains, en haut comme en bas, elle sera toujours soumise aux émotions.
Et ce jour-là, j’ai appris que les politiciens étaient extrêmement émotifs. Il suffit juste de trouver les « bons mots ».