Comme toujours, l’auteur oublie le grand principe de base : l’argent n’est rien d’autre que le perfectionnement ultime du troc.
Quelque soit son nom, l’argent permet la mise en relation entre des biens et des services qui n’ont pas d’équivalent entre eux car déphasés par les termes de l’échange : comment concilier l’échange de bien périssables avec un service immatériel permanent sinon ?
De plus, il uniformise la valeur du bien et du service qu’un particulier peut donner à un autre : est-ce que la valeur-travail du jeune robuste de 20 ans peut être comparée avec celle de la femme de 70 sinon ?
Dernier avantage : il permet la circulation rapide des biens et des denrées, et surtout il optimise au maximum la richesse personnelle de son producteur sous une forme facilement échangeable et facilement stockable.
Et oui, une liasse de billets, c’est plus pratique à ranger et à échanger que trois tonnes de grains de blé dans un silo.