Faire de la ville un lieu de vie ? Mais la ville n’a pas toujours été un lieu de mort. Seulement un jour on a pensé que pour la transformer il fallait faire appel à des architectes et urbanistes dont le formatage académique avait abouti à leur « révéler » ce qui est bon pour tous. Leurs délires se sont concrétisés en utopie « tout automobile », sous l’égide d’élus qui au passage se donnaient ainsi la possibilité de percevoir des commissions sur les aménagements qui favorisaient les grosses sociétés (distribution entre autres). Repenser la ville, c’est donc aussi revoir à la hausse la sanction de la prise illégale d’intérêts par exemple. Tant qu’on n’aura pas trouvé un équilibre de la terreur, ce sont au final les Vinci et autres qui prendront les décisions à la place du citoyen et citadin.