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pagu 12 août 2014 15:24

Je suis d’accord avec la teneur de cette lettre mais je crois que Dominique Tonin reste trop en surface. Si Médiapart déçoit c’est pour une raison plus profonde : il est un organe du système. Son rôle est de lever des lièvres qui font dire « Oh là là ! » mais en réalité il est très attentif à maintenir l’establishment tel qu’il est, sans lui faire d’ombre. Et c’est pour cela qu’il ne peut que décevoir.


L’un des nombreux indices plaidant pour cette idée est que ce journal a été sauvé à nos frais grâce à l’annulation de sa dette fiscale. 

Vous a-t-on demandé votre avis ? Vous a-t-on proposé, à vous, d’annuler vos impôts ? Qui a pris cette décision de dépenser l’argent public pour sauver Médiapart ?

Médiapart, comme tous les autres journaux qui participent au système, contribue avec son style à lui, à alimenter l’idée qu’il existerait une opposition « gauche-droite » avec des enjeux importants pour la politique étrangère, etc. Mais tout démontre qu’il s’agit d’une supercherie : la politique étrangère interventionniste de la France reste aussi minable que notre président s’appelle Sarkozy ou Hollande. Lorsque vous interrogez les gens vous constatez que, toutes tendances politiques confondues, 90% des gens veulent qu’on fiche la paix aux Irakiens, aux Afghans, aux Lybiens, aux Syriens, aux Maliens, etc. Pourtant ces individus que nous avons élus se permettent d’engager nos forces militaires contre l’avis d’une majorité écrasante de la population pour suivre les demandes des va-t-en-guerre américains chez qui, cela n’a échappé à personne, cela se passe exactement de la même manière, sans aucun respect de la volonté populaire. Droite et gauche ne sont désormais que des mots vides de sens. 

Les médias sont le dernier cache-sexe de la mafia bancaire qui règne sur la France depuis les années 70 (souvenons-nous des liens étroits de Pompidou avec la banque Rothschild et de la fameuse « loi Giscard » du 3 janvier 1973 qui a mis la France et les Français sur la voie de la dette, donc l’austérité et de l’esclavage). Rappelons aussi que le journal l’Humanité a également été sauvé par nos impôts après un vote à l’assemblée. Le premier actionnaire de ce journal s’appelle Edouard de Rothschild. Vous avez dit bizarre ? Ca le parait au premier abord mais devient logique lorsque l’on prend conscience que la mafia des banquiers internationaux ne prospère que grâce au totalitarisme et aux confrontations, qu’elles soient politiques ou militaires. D’où l’implication de ces individus dans la presse d’opposition.

Lorsque cette « presse d’occupation » disparaitra ce cartel aura beaucoup de mal à dissimuler ses malversations et ses tromperies. Ls populations découvriront alors à quoi était réellement destiné ce système médiatique (presse, TV et radios) : à les endormir et à les endoctriner. Voilà pourquoi l’establishment veut le préserver le plus longtemps possible. Pendant ce temps les gorets de la finance peuvent s’en fourrer plein les poches. D’ailleurs ils ne s’en privent pas : grâce au prétendu « sauvetage des banques », en réalité une gigantesque opération de détournement de fonds publics totalement inutile (il suffisait de nationaliser les banques en faillite), ils se goinfrent à coups de dizaines de milliards. 

Tant que l’on a pas compris que pour eux chaque crise est une magnifique aubaine et chaque guerre une bénédiction, et que les politiciens sont leurs marionnettes, alors ce qui se passe dans le monde apparait peu compréhensible. Une fois cette idée admise tout s’éclaire.

Je crois qu’il est important de repérer et d’inventorier sans tarder les responsables de cette fraude géante et tous leurs complices (que ce soit dans les milieux bancaires, politiques, médiatiques et industriels) afin de pouvoir les trainer en justice lorsque l’heure sera venue. 

Jusque-là une action de ce type n’était pas possible mais grâce à Internet elle l’est devenue et nous serions extrêmement stupides de ne pas saisir cette opportunité unique qui se présente à nous de nous émanciper de nos maîtres. Cela n’était pas arrivé depuis plus de deux siècles (si l’on exclut les trois décennies durant lesquelles le général de Gaulle avait pris le contrôle de la Banque de France aux banquiers internationaux qui en disposaient depuis sa création sous Napoléon). C’est de ce genre de sujet que parlerait Médiapart s’il ne s’agissait pas d’un journal collabo. Mais à leur corps défendant, ils ne sont pas les seuls. 

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