« Le projet de Google est donc de changer le monde pour qu’il soit meilleur, »
Et pourquoi pas le meilleur des mondes (« brave new world ») ?
Une société-monde profondément anesthésiée par le progrès scientifique et technique.
Et pourquoi pas l’eugénisme ?
La liberté a disparu, le doute a disparu mais les gens sont satisfaits, chacun est à sa place et se réjouit de son sort.
« Les utopies apparaissent comme bien plus réalisables qu’on ne le croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement devant une question bien autrement angoissante : comment éviter leur réalisation définitive ?… Les utopies sont réalisables. La vie marche vers les utopies. Et peut-être un siècle nouveau commence-t-il, un siècle où les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique, moins parfaite et plus libre. »
Nicolas Berdiaeff