Il y a dans votre article, à mon avis une intuition juste. Je pense effectivement comme vous que plus la productivité globale augmente moins il est nécessaire à l’ensemble des personne d’une société à travailler. A terme il n’y aura plus de travail, ou plus exactement de travail contraint par la nécessité de vivre parce que des machine le feront à notre place.
Il faut pour cela répartir les richesses aux sens large pour permettre à chacun de vivre et là vous vous heurter à certaines réalités économique et géopolitique.
Le travail est de plus en plus productif, cela signifie que davantage de richesse sont concentrées dans un plus petit nombre de main. Cette richesse pourrai alors être récupérées par la société et redistribuées, mais les personnes possédant ces richesses ont tendance à vouloir les conserver et donc partir dans un endroit, pays ou on en laissera la jouissance.
S’il on essaie de récupérer les richesses les plus concentrées elles fuient parce qu’elle en on les moyens (ce sont les stars, chefs d’entreprise ou autres grosses fortunes qui partent en suisse, Californie ou autre paradis fiscaux). Les richesses les plus diffuses sont plus facilement captables, (vous comprendrez alors pourquoi c’est la classe moyenne qui paie les impôts).
Enfin il ne faut pas oublier que ce sont les richesses les plus concentrées qui font les investissements productifs pour la société.(vous comprendrez pourquoi il est intéressant pour une société de défiscaliser les plus riches).
En somme pour améliorer notre sort, nous n’avons d’autres choix que d’accepter le travail contraint tant que celui-ci n’est pas suffisamment productif pour faire vivre l’ensemble de la planète pour presque rien. Alors il ne sera plus nécessaire de « gagner son pain » ! Aujourd’hui nous n’en sommes pas encore là !
Quant au suicide, je pense que la difficulté de vivre ne se limite pas au fait d’avoir assez d’argent pour vivre il serait réducteur d’en faire porter la cause à l’économie seule, même si elle peut être une des causes.