Pour ma part, je suis un forcené du travail, mais d’un travail que j’ai choisi... Tout est là, dans cette petite nuance... Combien peuvent le dire ? Et combien peuvent même l’imaginer ? Les seuls boulots valables sont ceux que nous faisons par goût, et pour ceux-là un droit du travail est superflu... Pour le reste, l’immense reste, il convient plutôt de parler d’esclavage aménagé... En grec démotique, c’est toujours le même mot, l’antique « doulos », qui servait à désigner l’esclave, et qui aujourd’hui encore désigne le travail salarié, un mot fameux qui a donné - je crois - « douleur » en français... La langue française n’aurait-elle pas été une langue de marquis, qui gomme avec élégance les aspérités du réel, je crois bien que nous aurions eu une petite révolution bolchevique, juste pour une querelle d’ethymologie... Il n’est jamais bon que le travailleur devienne lettré... Heureusement, nous avons TF1 pour nous tirer de ce mauvais pas !