Bonjour,
Je rejoins complètement l’auteur sur l’évidence d’un enfumage total sur cette histoire à la mord-moi-le-noeud : J’avais pensé, et je pense toujours en fait, qu’au terme de cette mascarade, de solides restrictions sur l’usage des drones surgiraient dans nos lois, et ce dans l’acceptation générale. N’en doutons pas, ça finira par arriver (but n°1 ?)
Mais plusieurs mois de mascarade pour ça, c’eût été trop : Il semble donc que des expériences aient lieu sur une durée nécessaire ne pouvant pas raisonnablement n’avoir uniquement pour objet notre seul bourrage de crânes. Cette durée implique des études.
iI aurait été facile de poster un gugus tous les 100 ou 200m autour des sites pour traiter le problème des ces intrusions. D’autant qu’ils s’entendent. Non, les gus en question sont occupés à autre chose, à mon avis, comme en effet, tester des radars (Greenpeace porte parole de la Défense nationale, fallait le faire, mais ça peut s’expliquer, après tout la sécurité n’est pas qu’une affaire militaire, le becquerel n’ayant pas de préférence), par exemple, l’idée n’est pas idiote (but n°2 ?).
En tous cas, l’idée est bonne et médiatiquement porteuse, c’est du lourd en ces temps troubles, nos journalistes divers ne s’y sont pas trompés et l’affaire s’est bien vendue. Avec en corollaire un bel arsenal paranogène sécuritaire dont longue durée et répétition ont profondément ancré dans les esprits la possibilité d’un réel danger d’une part, et d’autre part crédibilisé, sdemble-t-il, la loufoque impuissance des systèmes de sécurité. Fichtre ! nos centrales, utiles, mais si encombrantes et potentiellement dangereuses, à la merci de techno-cyber-jouets ???? Les méchants clowns ou les chats-tigres, passe encore, mais les centrales... vous avez vu ce qui est arrivé aux Twin-Towers ? (allusion fort à-propos dans l’article).
Alors voila, but n°3, qui n’a à l’évidence pas non plus échappé à l’auteur, On est en train de toucher au plus profond de nos esprits l’image de nos centrales. Et on peut dire que vu sous cet aspect, le risque terroriste est ici utilisé au service de la pensée antinucléaire.
Des ces 3 « buts » déduits plus que proposés plus, bien que ne sachant la proportion de l’un par rapport aux autres, je ne me plaindrais pas. Mais au lieu d’enfumer on pourrait simplement éduquer. Triste, mais il est vrai que vu ce qui reste de l’école, l’enfumage est sûrement plus rapide et efficace.
Reste que, (je vais me répéter) rétif par nature au nucléaire, je préfère quand-même un pro-nucléaire inconscient à un anti-nucléaire déclaré qui laisse sa télé en veille, le second étant le carburant du premier.
A+