Nucléaire, en avant toute !
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la très grande majorité des membres du Conseil Scientifique de l’organisation « Sauvons le Climat » soient issus du CEA, d’AREVA ou d’EDF...
Thème : CO2 et autres gaz à effet de serre
Oser le nucléaire pour trouver la solution au problème climatique !
[...]
"Un
fort développement du nucléaire permet de maintenir la consommation
d’énergie à un niveau raisonnable, de stabiliser la concentration de CO2
dès 2060, de réduire considérablement sinon de supprimer les besoins de
stockage de CO2, de supprimer complètement le recours aux combustibles
fossiles plusieurs décennies avant la fin du siècle.
http://www.sauvonsleclimat.org/clim...
comme la promo de l’EPR est difficile à faire passer, une opération montée pour envoyer paître les écolos, les éloigner de la question du nucléaire ? ... circulez y a rien à voir
difficile aussi de faire machine arrière avec l’EPR, les investissements sont colossaux, pharaonesques
EPR Flamanville (50) : non seulement dangereux, mais aussi coûteux !
Le
18 novembre, EdF a annoncé ce dont tout le monde se doutait : l’EPR de
Flamanville ne sera pas mis en service avant 2017. Commencé en 2007,
avec fin prévue en 2012 : la durée du chantier a doublé...
EdF
reconnaît des difficultés sur la cuve du réacteur, et met en cause Areva
chargé de la construction de la partie nucléaire. Après le béton
gruyère de Bouygues, l’acier acheté à bas prix en Russie, les vannes
montées à l’envers, voici les problèmes de soudure sur le circuit
principal.
Qui dit retard dit surcoût, même si EdF ne veut rien
communiquer sur ce sujet. D’un coût de 3 milliards à l’annonce du
chantier, on en est aujourd’hui à 8,5 milliards. Un an de retard
équivalant à environ un milliard d’euros supplémentaire, on peut estimer
le coût final à plus de 10 milliards.
Cette annonce arrive
quelques jours après le report du procès pour travail dissimulé sur le
chantier de Bouygues et ses sous-traitants Elco et Atlanco (déjà mis en
cause sur l’EPR finlandais) : salaires rognés, droits aux congés
bafoués, couvertures sociales inexistantes, menaces concernant 460
ouvriers polonais et roumains. 8 à 10 millions de manque à gagner pour
l’Urssaf…
Pourtant, le temps presse pour EdF. En effet le décret
autorisant la création du réacteur est valable dix ans. Si au 10 avril
2017 le combustible n’est pas chargé, toute la procédure administrative
devra être refaite, y compris une enquête publique. Cette course au
temps et à l’argent peut laisser craindre qu’EdF ne veuille coûte que
coûte mettre l’EPR en marche, au détriment de la sécurité.
Depuis le
départ, le NPA refuse ce projet inutile, coûteux et dangereux. Plus le
temps passe, plus il est urgent de stopper la construction de l’EPR et
de sortir du nucléaire.
https://www.npa2009.org/actualite/epr-flamanville-50-non-seulement-dangereux-mais-aussi-couteux