A « la gauche de la gauche », nous assistons à un poker menteur. Le PC et la ligue ne peuvent accepter la venue d’un nouvel acteur à la gauche. Ces partis jouent leur survie. Et tout le monde le sait. le PC a d’ailleurs plus a perdre que la Ligue.
Pour que la « gauche de la gauche » (si on peut appeler la mouvance PS la gauche !) existe il faudra prendre un risque. Il faudra oser une candidature non encartée, soutenue par une équipe déterminée, et quelque soient les réactions de ces organisations (PC et Ligue)qui seront ainsi renvoyées à leurs contradictions. C’est ce qui fera turbuler la gauche. Si Mélenchon veut avoir une chance, il devra démissionner du PS.
Et cela on le saura le 10 décembre. S’il y a échec, nous irons tout droit vers le bi-partisme. La ligue sera renvoyée à ces amours extrêmes (Arlette et Glucsstein), le PC affaibli et en voie d’extinction a des accords de circonscriptions avec le PS. Et les tous les autres dans un « ailleurs » de frustration politique.