1. La concentration de CO2
dans l’atmosphère de la planète est plus faible aujourd’hui, même en incluant les émissions d’origine humaines, qu’il ne l’a été durant la plus grande partie de l’existence de la vie sur Terre.
2. Le climat mondial a été beaucoup plus chaud qu’en ce moment pendant la majeure partie de l’existence de la vie sur Terre. Aujourd’hui, nous sommes en plein dans une période interglaciaire de l’Ère Glaciaire du Pléistocène qui a commencé il y a 2,5 millions d’années et n’a pas pris fin.
3. Il y a eu une période glaciaire il y a 450 millions d’années durant laquelle la concentration de CO2 était environ 10 fois supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui.
4. Les Hommes ont évolué sous les tropiques près de l’équateur. Nous sommes une espèce tropicale et nous ne pouvons survivre dans des climats plus froids que parce que nous avons du feu, des vêtements et des abris.
5. Le CO2 est la source d’énergie la plus importante de toute vie sur terre. Toutes les plantes vertes utilisent du CO2 pour produire les sucres qui fournissent de l’énergie pour leur croissance et pour notre croissance. Sans CO2 dans l’atmosphère la vie fondée sur le carbone ne se serait jamais développée.
6. Le niveau optimal de CO2 pour la plupart des plantes est d’environ 1600 parties par million, quatre fois plus élevé que le niveau actuel. C’est pourquoi les sériciculteurs injectent délibérément dans les serres le gaz riche en CO2 qui s’échappe de leur chauffage à gaz et au bois, obtenant ainsi une augmentation de 40 à 80 pour cent de la croissance de leurs plantes.
7. Si les émissions humaines de CO2 finissent effectivement par provoquer un réchauffement significatif (ce qui n’est pas certain), il pourra peut-être être possible de produire des cultures vivrières dans le nord du Canada et de la Russie, de vastes zones qui sont pour le moment trop froides pour être cultivées.
8. Qu’un taux élevé de CO2 provoque un réchauffement significatif ou pas, le niveau élevé de CO2 lui-même se traduira par une augmentation considérable du taux de croissance des plantes, y compris des cultures vivrières et des forêts.
Bref taxer le CO2 c’est taxer la vie. Ce n’est ni une question de finance, ni une question scientifique, mais de groupe de pression écolo, qui ne doivent leur existence que sur l’ignorance et l’exagération.
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