Attali, un poème de conneries mélangé à une dissertation de bon aloi J’en parais dans un billet en réponse à un des siens :
Dernièrement, il écrivait un article dans le VIF sous le titre « Ecologie et spiritualité ». Il était question d’une « rencontre explosive » qui pourrait exister entre deux forces considérables, porteuses du meilleur comme du pire.
Explosives par l’association de la protection de la nature avec celle de l’âme en une idéologie nouvelle avec un parfum et une musique « New wave ».
Dans une certaine forme d’immortalité, cette force nouvelle éradiquerait les valeurs de la liberté individuelle, la croissance marchande, les caprices de l’immédiat tout en se servant de la démocratie comme support.
En résumé, on assisterait à un combat antagoniste de valeurs écologistes et évangélistes comme un « Double vert », devenu presque intégriste dans une alliance cyniquement utilitaire.
Il s’agirait d’éviter les totalitarismes et les désastres tout en donnant les pleins pouvoirs au long terme pour triompher de leur cause commune qui, sinon, risquerait sinon d’y parvenir par des méthodes violentes.
Serait-ce vaincre le mal par le mal par homéopathie ou par le supplice de Midas qui avait le désir d’accumuler des richesses en vue d’obtenir le Bonheur Parfait, mais qui transformait tout ce qu’il touchait en or et s’empêchait ainsi de manger et de boire ?
Je ne connais pas vraiment Attali, mais il me semble être un alchimiste qui n’a pas encore atteint le stade du chimiste et qui ferait de l’or par un clic entre le pouce et le majeur, suivi d’un déclic, pour qu’il commence à couler.
Sortir la France de la lessiveuse en retirant le bouchon demande un changement de mentalité.
Pour conduire, il faut regarder autant dans le rétroviseur que devant soi et constater si ses prévisions se sont réalisées en regardant l’avenir sous peine de ne pas se planter dans le plexiglas de la vitre avant.