Vous écrivez
"La financiarisation de l’économie s’est accompagnée d’une large
augmentation de la masse monétaire en circulation au point
qu’aujourd’hui l’argent produit l’argent sans passer par le circuit de
production, ce qui n’est pas viable à terme. Trop d’argent se trouve à
suivre (représenter) trop peu de marchandises réelles (qui sont en plus
en état de surproduction) ce qui dévalue cette marchandise particulière
qu’est l’argent"
Il y a un truc qui m’échappe, comment se fait t-il qu’on a une surproduction alors même qu’il y a des gens en demande et que l’argent pour acheter coule à flot ?
C’est que le circuit d’écoulement de l’argent est à sens unique et va donc remplir toujours les mêmes poches. Les salariés et les sans moyens de production sont toujours à courir après l’argent quand les autres vivent de son rendement. Sauf que la cupidité étant le moteur de ces gens là, ils n’hésitent pas à oppresser, voir faire mourir des gens, juste pour s’enorgueillir d’un super rendement financier.
Le système peut être vu pour les capitalistes comme une pyramide de Ponzi, mais pour les prolétaires elle est comme le tonneau des danaïdes.
Dans la pyramide de Ponzi, tant que le jeu est ouvert il y a bel et bien des gagnants, tandis qu’avec le tonneau des danaïdes, c’est à fond perdu....
Et de fait, pendant que cette énorme bulle financière soutient la pyramide de Ponzy, les plus travailleurs et les plus faibles dédient leur temps de vie à se nourrir et surtout à servir une élite dirigeante insatiable. Qui pour rester au pouvoir, attise la haines des peuples en prétendant oeuvrer pour la paix..