!@sinonquoi
Merci pour vos remarques.
« La solution ne peut pas se limiter à des circuits courts et à l’agriculture biologique »
Je suis tout à fait d’accord, à moyen terme tout au moins. C’est pourquoi à mon sens j’ai insisté sur la nécessité politique : celle de reprendre le contrôle de la politique agricole en France et non de la laisser dans les mains des idéologues productivistes. Cela signifie la sortie de la PAC, mais que vous considérez comme une mauvaise solution :
« A mon avis, il serait plus efficace de menacer d’en sortir »
... Tsipras a aussi voulu jouer à un tel jeu de Poker avec l’UE pour le résultat que l’on connaît. Vous répondrez : la Grèce n’est pas la France. Mais la France de 2015 n’est aussi pas la France de 1966 lors de la politique de la chaise vide de C. de Gaulle. Et l’UE de 2015 n’a aussi rien à voir avec la CEE de 1966.
Les rapports de force se sont inversés et les prérogatives de l’UE ne cessent d’augmenter dans une perspective historique. Donc il est, à mon sens, peu crédible de penser que la France aurait plus de succès que la Grèce à jouer au Poker avec l’UE.
Soit on sort résolument de l’UE, soit on y reste résolument, mais il faut trancher.