Excellent article. Le racisme n’étant qu’une variante de la connerie universelle et multiforme, il est effectivement contreproductif d’en interdire l’expression verbale dans un régime démocratique (car si l’on interdit aux cons de s’exprimer, vers quelle dictature va-t-on ?).
J’en profite pour faire un dérapage politiquement incorrect et confier mon ras-le-bol des bien-pensants scientifiquement corrects qui, tels de vulgaires Albert Jacquart radoteurs, persistent à pontifier sur le fait que, du point de vue de la génétique des populations, les races n’existent pas (ce qui est un fait avéré, mais une conception totalement irréaliste du combat antiraciste). Pour le citoyen lambda qui n’a pas fait de longues études universitaires et qui ne connaît de la génétique que le Téléthon et les pipoles froufroutants qui s’y associent, les races continuent à se définir trivialement par des couleurs de peau associées à des schèmes socioculturels, point-barre. Si l’on veut combattre efficacement ce racisme, il ne faut donc pas le nier au nom de conceptions généticiennes à la Jacquart à des années-lumières du sens commun, mais accepter que pour celui-ci la notion de race soit instinctivement associée à celle de pigmentation mâtinée de socioculture, sinon ce combat est vain puisque réservé à quelques élites savantes.
Désolé les intellos de la génétique, pour l’homme de la rue ordinaire, les races se déclinent en noire, blanche, marron, jaune et pas autre chose. Et pour combattre concrètement le racisme, c’est de là qu’il faut partir, et pas des laboratoires de génétique des populations réservés à quelques privilégiés.