« l’animosité de ces détracteurs envers la médecine conventionnelle, rabâchant comme un crédo et pour se donner du crédit, les affaires sanitaires et de corruption des trusts pharmaceutiques en diffusion audiovisuelle et de presse. »
S’il n’y avait que ce point à débattre, la cause serait déjà entendue.
Il semble pourtant que l’animosité soit à mettre au compte des allopathes, qui feraient mieux de s’occuper des dégâts de ce qu’ils prescrivent.
Je ne connais pas plus rigoureux qu’un homéopathe, qui cherche et peaufine ses diagnostics, donc ses traitements, avec la rigueur d’un détective.
L’allopathe voit un point blanc, une gorge rouge, et prescrit de la pénicilline ; à tout hasard, pour le cas où ce ne serait pas viral.
L’homéopathe peut vous diagnostiquer plus de trente sortes d’angines. Avec autant de traitements différents.
Nous assistons avec cet article aux coups de pied de l’âne d’une industrie pharmaceutique en pleine déliquescence, qui voit s’accumuler petit à petit les preuves de l’efficacité d’une façon de guérir qui va mettre à mal, années après année et de plus en plus, la source de ses bénéfices, alors qu’elle s’avère incapable de la moindre innovation crédible depuis plus de dix ans, et qu’elle doit faire face à de plus en plus de procès intentés par les victimes de ses diableries passées ou actuelles.
Cette pseudo-médecine chimique, inaugurée par l’ancêtre Rockefeller qui vendait un cocktail pétrole+laxatif pour vaincre le cancer au 19ème siècle, a fait son temps, elle qui considère le corps humain comme une usine à gaz que seule la chimie peut guérir.
La Nature humaine est en fait beaucoup plus complexe et délicate, régie par des mécanismes infiniment subtils dont Hahnemann a su entrevoir les finesses il y a plus de 200 ans.
Les homéopathes se sont peu intéressés au pourquoi de l’efficacité de ce qu’ils prescrivent. Ils se sont contentés d’utiliser cette efficacité, laissant à l’avenir le soin de donner les explications de ce qu’ils constataient, et leurs adversaires pérorer tandis qu’ils guérissaient.
Ils avaient raison, puisque ces explications sont en train de leur arriver, avec les travaux de Benveniste, si injustement persécuté, et de Montagnier, ce traître à la cause(! !!).
Monsieur l’auteur, vous défendez une cause perdue. Le présent, et plus encore l’avenir, vous donneront tort sur toute la ligne.
L’homéopathie, au contraire de la pharmacopée chimique, n’a rien d’un placebo. Elle est de plus infiniment moins dangereuse, et ne participe, elle, aucunement aux 13 à 34.000 morts annuels (en France) de la pharmacopée chimique.