L’élément essentiel de Oligoscan est un scanner optique portable avec
lequel le praticien teste quelques points de la peau du patient, par
exemple, quatre points de la paume de la main. Au moyen de la
spectrophotométrie, autrement dit de la fluorescence des tissus, est
déterminée la concentration « intracellulaire » de 36 éléments chimiques.
Dans les vidéos de publicité, on peut voir, lors de l’utilisation du
scanner, qu’un bref flash de lumière est émis sous celui-ci ; en
conséquence, celui-ci servirait à stimuler la fluorescence qui serait
ensuite soi-disant mesurée. En ce qui concerne les éléments, il s’agit
des minéraux calcium, magnésium, phosphore, silicium, sodium, potassium,
cuivre, zinc, fer et manganèse, des oligo-éléments chrome, vanadium,
bore, cobalt, molybdène, iode, lithium, germanium, sélénium et soufre,
et pour les « métaux lourds » aluminium, antimoine, argent, arsenic,
baryum, béryllium, bismuth, cadmium, mercure, nickel, platine, plomb,
thallium et thorium. Peut-être parce que l’aluminium et le baryum ne
font pas partie des métaux lourds, Physioquanta utilise dans la
publicité récente le terme de « métaux toxiques ».
Le scanner est connecté à un PC qui envoie les données récoltées sur
« le serveur central sécurisé d’Oligoscan ». De là-bas revient "en
quelques secondes" un bilan qui se compose d’une valeur numérique pour
chacun des éléments chimiques cités[4].
La norme (la fourchette des valeurs normales) est donnée et les valeurs respectives des minéraux sont classées en BAS-, BAS, NRM-, OK , NRM+, HAUT et HAUT+.
Les métaux lourds sont répartis dans les classes NRM, ACCEPTABLE,
EXCES. Pour les chiffres indiqués parfois à quatre décimales, aucune
unité n’est spécifiée. On ne sait pas s’il s’agit de masse par
kilogramme de poids corporel ou d’ autre chose ; de même n’est pas clair
comment les valeurs de la norme (la fourchette des valeurs normales)
sont fixées.
D’autres tableaux contiennent des « interprétations » des chiffres
mesurés sous forme de « métabolisme 33% », « état émotionnel 71% » ou
« prédisposition au diabète 50% ». L’analyse pourrait servir de "base pour
une supplémentation individuelle et efficace" (c.-à-d. la prise de
compléments nutritionnels). En cas d’excès de métal lourd on recommande à
l’utilisateur de prescrire une thérapie par chélation.
Dans la page publicitaire française (oligoscan.fr) on lit : "Ce
bilan est une technique révolutionnaire pour veiller en temps réel à
l’équilibre minéral de vos patients pour une complémentation
individuelle et adaptée. En cas de surcharge ou d’intoxication aux
métaux lourds, vous pouvez prescrire des chélateurs adaptés."
La formation à l’OLIGOSCAN organisée par le site physioquanta est décrite ainsi : "Cette
formation est destinée à découvrir les effets des carences/excès des
métaux lourds, oligo-éléments et minéraux sur la santé.