J’ai apprécié votre philippique et je l’ai jugée très
intéressante.
Intérêt ne signifie pas adhésion.
Posés ces préalables, je trouve assez curieuse et assez
vaine cette différence que vous établissez entre les réfugiés de Syrie ou
d’Irak et ceux de la guerre civile espagnole comme si il y avait une
hiérarchisation des souffrances selon la qualité de ceux qui les endurent .
Certes les Espagnols en fuite furent accueillis comme des
malpropres par les traîtres que vous vilipendez.
On peut tout de même penser qu’ils avaient l’opinion publique avec eux, ce qui
fut démontré par la collaboration avec les Nazis qui ne fut pas épidermique
comme l’histoire revisitée veut nous le faire croire mais bien profonde.
Beaucoup de ces parlementaires félons et apostats aux idées
qu’ils prétendaient défendre se prirent les pieds dans le tapis de la
collaboration après avoir voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.
On peut s’interroger
aussi sur l’origine du chaos entretenu en Syrie après la terrible dégradation
de l’Irak et voir à qui il profite.
Du côté des gagnants à coup sûr, on peut placer le complexe
militaro-industriel, ça crépite, ça se flingue à tout va et les cadavres sont source de
profits.
Et quand on parle de complexe militaro-industriel, je pense
inévitablement au plus puissant d’entre tous, l’américain et à la canaillerie
financière qui touche les dividendes de
la vente, de la destruction et du renouvellement des armements.
Car les bombes, les missiles, c’est fait pour servir, pour
sauter ( de préférence mais ce n’est pas indispensable) à la gueule de ceux que
l’on a préalablement armés : les banksters n’ont pas d’états d’âme, ils n’ont
que des livres de compte ; les engins de guerre ne sont pas produits pour aller s’accumuler dans des arsenaux et figer
stérilement la bonne marche des affaires, ils sont produits pour s’autodétruire.
Il faut que les ploutocrates s’engraissent avec les
milliards des monarchies du golfe incitées à financer les combattants ( de tous
bords d’ailleurs ) pour que prospèrent les usiniers de la mort dont les lignes
doivent continuer de tourner.