J’ai toujours eu l’intuition qu’il n’y aura jamais de loi d’airain, et de certitude définitive, sur l’univers, ses principes et ceux qui gouvernent notre vie. Aussi ingénieux soient ils, ce ne seront toujours que le point de vue d’un jour, qui nous rassure momentanément, avant que le doute ne survienne, que d’autres équations n’arrivent, que d’autres univers parallèles mettent en quartiers les choses qui nous semblaient les plus évidentes.
Nous sommes des aveugles tentant de savoir à quoi ressemble un feu d’’artifice. Les mathématiques et l’astronomie, sciences dans lesquelles je ne connais pas grand chose, et aussi la physique me semblent belles pourtant, comme des partitions de jean Sébastien Bach, qui avec ses variations, répondait tout de même un peu à dieu. Ou du moins lui chuchotait des choses, et en étudiait les reflets mouvants dans un œil d’or.