Sur les 750 000 à 800 000 Tsiganes
vivant en Europe dans les années 40, entre 250 000 et 500 000 sont
morts dans différents camps nazis comme à Auschwitz. Mais, contrairement à l’holocauste juif, le génocide
tsigane reste peu connu. Non seulement il est très peu enseigné ou même
mentionné dans les programmes scolaires des pays européens, mais un climat de
persécution se développe à nouveau, en Hongrie ou dans les Balkans. En France,
les destructions violentes des campements accompagnent les propos racistes de
responsables politiques qui dénoncent par ailleurs l’antisémitisme : « Les Roms ont vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie » (Manuel Valls
en 2013).
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