Hello,
A mes yeux, c’est pas une question de nomadisme, c’est pas une question d’origine « ethnique », c’est même pas la question de savoir qui paye.
Je ne sais pas ce qu’il y a derrière l’appellation « rom », et je pense que l’immense majorité non plus.
Mais il y a une chose dont je suis certain, c’est que personne, à gauche comme à droite, n’a envie d’avoir comme voisins une vingtaine ou trentaine de gens qui ne connaissent que les cris comme mode de communication, qui pissent contre les murs, crient (déjà dit ?) sous les fenêtres à 2h du matin, se garent en laissant leur moteur tourner pendant une bonne demi-heure, ignore l’utilisation des poubelles, etc...
C’est pas un problème de « rom », c’est un problème plus générique que je formulerai ainsi :
« Puisqu’on n’a pas le droit de les abattre, comment gère-t-on ces gens que personne ne veut avoir comme voisin ? »
Actuellement, il n’y a aucune solution globale, tout le monde les repousse, et mécaniquement ils s’entassent dans les villes où on les repousse le moins fort. Ville étiquetées à gauche d’ailleurs.
Finalement, la seul différence entre les « roms » et les clochards, c’est que les clochards ne veulent pas à tout prix rester groupés. Un clochard dans un quartier ne le défigurera pas. Un « relogement » de roms, si.
A titre perso, j’ai été assez content quand de grands campements insalubres ont été démantelés dans ma ville (Ivry), j’avais rien à redire quand une vingtaine d’entre eux ont été relogés juste en face de chez moi dans une gendarmerie désaffectée (je sais pas à qui ça appartenait, mais ça fait toujours mal au cœur de voir un bâtiment en bon état condamné, surtout en région parisienne).
Maintenant, ça fait presque 2 ans, y a des ordures en permanence dans la rue, les rats envahissent le quartier et j’ai parfaitement compris pourquoi les gros-connards-égoïstes-de-droite-de-Neuilly préfèrent payer des amendes que de fournir des « logements sociaux ».
J’ai aussi compris que ce qui fait l’insalubrité, c’est le comportement des gens.