à la lecture de cet article et contributions de qualité, témoignant de réels efforts actifs, et qui me paraissent sincères, j’ai déjà une foultitude de critiques à développer, que j’espère constructives, et je l’avoue, dans la perspective de suggérer encore et toujours une même piste ...
Commençons, au hasard, par ce propos, basé sur un constat tangible actuel :
- ’ces dernières années le vote blanc ou l’abstention sont des positionnements politiques de rejet ou contestation. (1)
il ne peuvent en aucun cas être pris comme précisant l’opinion de celui qui vote ou s’abstient (2) ,
il peut y avoir autant de raisons que de citoyens. (3)
c’est autre chose que de dire si au cours d’une élection le quorum n’est pas atteint par des votes valablement exprimés, blanc compris ; alors l’on ne peut valider le résultat et l’on recommence’ (4)
(1) : pourquoi écarter l’interprétation ou hypothèse de boycott du système de légitimation imposé ?
(2) : qui peut connaître toutes les subtilités de tous les raisonnements imaginables (et probablement développés dans au moins une autre tête que celui qui parle) ?
Le boycott n’est-il pas une façon (paradoxale, sans doute, mais - à y réfléchir ...) la seule façon de préciser son impossibilité à préciser son opinion ? !!
(3) : et, dans une vie de différences complémentaires libres, faisant la richesse de la vie nombreuse et multiple, c’est même à espérer fortement !
(4) : mais alors le ’on’ qui recommence, recommence confiné dans sa bulle, ignorant et voulant continuer à ignorer ce que les ’protestataires’ ou les boycotteurs ont envie de pouvoir exprimer !
C’est ainsi que lorsque la bulle finit par être constituée de moins de 50% de la population, l’Ordre qui en sort ... ridiculement, ’fait désordre’ !!