« Car ils ont commis une faute impardonnable, ces Syriens qui ne demandaient qu’à vivre en paix, un crime qu’on ose à peine nommer. Ils n’ont pas pris les armes contre le gouvernement de leur pays. Ils n’ont pas obéi aux gouvernements occidentaux qui leur demandaient de renverser le pouvoir baassiste. »
Ce n’était pas une demi-poignée d’appels à la révolution sur Facebook, plusieurs fois avortés, qui pouvaient les convaincre.
« Il n’y a pas eu de révolution arabe » nous avait dit le poète syrien Adonis, ajoutant « Une révolution doit avoir un discours ..., doit avoir un programme ..., mais on n’a lu aucun discours ! ... mais, qu’est-ce-que c’est ? ... cette « révolution » donc, soi-disant ? [ ...] c’est un conflit pour le pouvoir, pour les intérêts, ce n’est pas une révolution. »
Notez aussi que personne ne parlait de guerre civile en 2011.
Qu’était-ce donc alors ? pas même un « printemps arabe » ...
L’agression contre la Syrie n’est rien d’autre qu’ un complot sioniste / occidentaliste
(« l’occidentalisme » étant suivant la définition de Léon Camus
une conjonction baroque entre les “puritanismes“ politico-religieux
anglo-américain et arabe, calvinisme et wahhabisme, la servilité des
élites européennes et la veulerie des autres.).