Au fait, comment pourriez-vous résoudre le paradoxe suivant : les points extrêmes de la douleur et du plaisir anéantissent la conscience.
La douleur extrême insupportable fait perdre connaissance (mise en suspens de la conscience). A l’autre opposé, l’orgasme est la « petite mort » comme disait Freud, autre forme d’extinction momentanée de la conscience.
Ce paradoxe ne montre-t-il pas que ces deux choses, plaisir et douleur, qui formeraient un « objet simple et générateur de la conscience », sont indépendants de la conscience et que celle-ci s’éteint momentanément mais leur survit néanmoins ?
Ainsi, la conscience peut être distincte et séparée du principe plaisir-douleur, et les deux expressions (le couple plaisir-douleur d’un côté, la conscience de l’autre) peuvent même s’opposer, ce qui tendrait à prouver leur existences bien distinctes.