Il a compris très tôt qu’il fallait parler français des rues, ne pas hésiter à utiliser des contractions modernes genre « qu’on » ou « y’a », ça c’est fort, ça fait pro comme au boulot quand on explique de manière pédagogique un problème. Ca parle, et ça ne fait instit’, trés important pour son image.
Ne jamais utiliser des mots compliqués, phrases courtes.
Ou je le trouve trés fort c’est dans ses communiqués de presse à la volée ( dans la rue, en footing ou en faisant des crêpes), toujours le petit verbe pointu mais faussement pas travaillé. La dilletance expressive, une pointe d’agressivité dans la crispation du visage avec un petit mépris imprimé au coin des lèvres.
La sympathie incarnée.