Nous devrions toutefois avoir des députés qui n’auront pas le doigt sur la couture du pantalon pour voter ces obligations vaccinales et qui déposeront un certain nombre d’amendements.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Vendredi 16 juin 2017
Michèle
RIVASI (députée européenne EELV, biologiste normalienne et agrégée,
auteure de l’ouvrage Le racket des laboratoires pharmaceutiques et
comment en sortir)
11 VACCINS OBLIGATOIRES : DANS L’INTÉRÊT DE QUI ? NON A LA VACCINATION FORCÉE
La Ministre de la santé Agnès Buzyn affirme ce matin dans un
entretien au Parisien qu’elle envisage d’élargir l’obligation vaccinale
pour les enfants la passant de 3 vaccins (DTP) à 11 en y
ajoutant : Coqueluche - Rougeole - Oreillons - Rubéole - Hépatite B -
Bactérie Haemophilus influenzae - Pneumocoque - Méningocoque C
Or, pour certains de ces vaccins la balance bénéfice / risque est à réévaluer suite à l’enregistrement ou la minoration avérée de plusieurs effets secondaires.
Par ailleurs, alors que la défiance des citoyens envers les vaccins
est considérable suite à la multiplication des scandales sanitaires à
répétition, la restauration de la confiance ne passe pas par l’infantilisation et le mépris des parents inquiets pour la santé et le système immunitaire de leurs enfants.
D’autre part, on peut s’interroger sur le cadeau fait aux
laboratoires pharmaceutiques par une Ministre qui s’est toujours dit
proche de l’industrie pharmaceutique et qui a même légitimé les conflits
d’intérêts qui sont en partie à l’origine de la mise en péril de notre système de santé publique aujourd’hui.
Comme nous l’avons écrit avec les Professeurs Philippe Even et
Jacques Testart dans notre questionnaire d’interpellation des candidats à
la présidentielle, nous souhaitons fonder les multivaccinations, l’âge d’administration des principaux vaccins et la recommandation vaccinale sur :
1. Les données épidémiologiques nationales évaluant objectivement les besoins de chaque vaccination ;
2.
L’efficacité devrait être jugée non sur les seules réponses anticorps
immédiates, mais sur les réponses cliniques et les résultats
épidémiologiques (une réponse anticorps peut être inefficace et une
réponse de l’immunité cellulaire peut être nécessaire).
3. L’analyse
objective recensée et démontrée des risques neurologiques,
psychiatriques, articulaires et musculaires éventuellement associés, qui
pourraient être liés, comme le montrent certaines études scientifiques,
aux différents types d’adjuvants.
4. Recenser la présence de nanoparticules métalliques non déclarées et en particulier de mercure, dans les vaccins ;
5.
L’étude des réponses immunitaires générales et cérébrales des
nourrissons soumis de façon croissante à plusieurs vaccinations
simultanées, alors que les réponses de leur système immunitaire ne sont
peut-être pas matures et sont encore mal connues à cet âge.
6. L’âge
de la nécessité vaccinale (le tétanos du nourrisson reste à prouver et
la vaccination contre l’hépatite B n’est peut-être pas nécessaire à cet
âge, puisqu’il s’agit d’une maladie sexuellement transmissible).
7.
L’analyse de l’utilité d’associer chez le nourrisson des vaccins
multivalents, les uns utiles (DTP) et d’autres qui le sont moins
(oreillons, rubéole) ou d’efficacité mal démontrée et qui ne sauraient
donc être rendus obligatoires (BCG et même vaccination antigrippale,
souvent inefficace, et qui, quand elle est efficace, n’est utile que
chez le jeune enfant et les plus de 65 ans et semble ne pas ou guère
réduire les risques collectifs).
Toute précipitation de la Ministre sur ce terrain sensible des vaccins chez l’enfant serait une erreur. Il faut convaincre plutôt que contraindre.
http://www.michele-rivasi.eu/a-la-une/11-vaccins-obligatoires-dans-linteret-de-qui-non-a-la-vaccination-forcee/