Pour moi ce n’est pas un scoop depuis l’après midi du 19 juillet 1995 où j’ai eu droit à ses foudres, lors de la tea party organisée dans les jardins de sa résidence en commémoration du « jour des martyrs » et aussi de sa liberté fraîchement retrouvée après sa première assignation à résidence.
Elle était furieuse que j’enregistre ses conversations privées alors que je prenais quelques ambiances.
L’ironie veut que ma maison à Bangkok entre 1995 et 1998 était le lieu de passage obligé des messages de la Lady sortis clandestinement de Birmanie sur des cassettes vidéo 8mm. Je faisais cela parce que je croyais en sa lutte et non pour les greenbacks de Soros dont je n’ai jamais vu la couleur.