Comme journaliste, j’observe, sur ce sujet délicat, qu’il existe une différence de « traitement » entre les communautés. Logiquement, le racisme est punissable quand une idéologie veut démontrer, d’une part, qu’il existe des races, et, d’autre part, qu’il y a des races inférieures et d’autres supérieures. Les jugements pour racisme devraient s’en tenir là.
Mais ils ne devraient pas se laisser aller à une orientation « politique », qui serait celle, par exemple, d’associer la politique d’Israel à l’antisémitisme, ou, à l’opposé, l’intégrisme islamique aux musulmans. C’est de cette confusion et de la différence de traitement dans les médias que nait une sorte de « montée des périls », c’est à dire un communautarisme qui oppose les cultures, qui laisse la parole à ceux (minoritaires) qui veulent en découdre et qui peut amener aux conflits.
De même, le délit de révisionnisme doit s’appliquer à la négation d’un fait historiquement démontré. Les génocides juifs, arméniens et aussi vendéens sont clairement démontrés.