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Diogène diogène 15 décembre 2017 17:28

Il me semblait que la différence d’approche entre la culture ferroviaire et celle des transports aériens pour éviter les catastrophes portait sur les notions de sécurité et de fiabilité.

L’une ne s’oppose pas à l’autre, mais le point de vue n’est pas le même :

- dans le transport ferroviaire, c’est la sécurité qui est privilégiée. Quand un accident se produit, on invente un système plus lourd que le précédent pour renforcer les verrous : on ajoute un feu clignotant aux barrières du passage à niveau, et si ça ne suffit pas, on met une sirène....

- dans le transport aérien, c’es la La fiabilité, c’est-à-dire l’étude des défaillances des systèmes qui est la problématique utilisée : « comment ramener la probabilité d’accident le plus près possible du zéro ? »

Toute catastrophe est dramatique, mais dans le cas du ferroviaire, on sait que les passages à niveaux devraient tous être supprimés et remplacés par des tunnels ou des ponts... qui coûtent cher. La question est de savoir si on peut évaluer le seuil de rentabilité et la durée d’amortissement de ce genre de dispositif quand on risque des vies.

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