Bonjour,
Je n’avais pas eu le temps de reagir à cet article le jour où il a été écrit, mais suite à l’actualité (« 2.134 soignants, des infirmiers et des médecins, ont déclaré avoir pratiqué l’euthanasie »), je viens ajouter ma participation.
Tout d’abord, je précise que je n’ai trouvé que peu d’intérêt à cet article, car l’auteur se limite à « démonter » certains mots des candidats.
Il tourne en dérision leurs déclarations sur un sujet sensible et douloureux, auquel il me semble, ils ont le courage de prendre position (excepté Mme Royal avec ses fameux débats)
Mais ce qu’il me fais le + réagir, ce sont ces derniers commentaires de l’auteur :
« Changer draps et pansements aussi souvent qu’il le faut, maintenir une chambre impeccable et une atmosphère joyeuse » ... « répondre aux derniers désirs d’un mourant qui réclame son petit plat préféré ».
Vous n’etes pas en train de parler d’un malade en phase finale de souffrance et qui réclame la mort, vous parlez d’une personne qui sait qu’elle va mourrir mais qui peut encore prendre plaisir à la vie avec des odeurs et des goûts...
A mon avis le vrai débat n’est pas de savoir si on autorise l’euthanasie ou pas, il est de savoir ’quand’ avons nous le droit de laisser mourrir une personne pour l’empecher de souffrir.
Personnellement, je suis pour que chacun termine sa vie de la meme maniere qu’il l’a menée : avec liberté ; qu’il ait le libre choix de ses actes, et que ses dernieres volontés soient respectées, indépendemment de toute pression morale ou religieuse (ce qui n’empeche evidement pas le dialogue)
Quoiqu’il en soît, l’euthanasie existe dans notre pays, elle est pratiquée au cas par cas, et de maniere discréte et secrete, que ce soit dans nos campagnes par des médecins de famille par injection mortelle, ou dans nos hopitaux par surdosage, elle est une réalitée déja présente.
Cordialement