C’est dans les temps primitifs, et dès la
première jeunesse de l’humanité, que s’établirent les idées relatives à des
fonctions qui tenaient une grande place dans la vie.
M. Cailleux nous apprend que, dans
l’Armorique, les trônes eu siégeaient les immortelles forment le vaste cromleck
de Carnac. (Origine celtique des civilisations, p. 260).
Les Mystères druidique nous apprenne que dans la Grande-Bretagne
et dans la Gaule, on faisait des initiations symboliques dans des endroits
circulaires ou ovales, destinés à représenter l’oeuf d’où tout vient.
Il y avait donc déjà des conventions, des
usages, qui allaient devenir des rites.
Ajoutons
qu’à Carnac (25 ou 30 lieues de l’île de Sein) était une chaire pour
l’enseignement de la science antique.
En Ibérie, nous dit le même auteur, on
retrouve les monuments de Carnata,
que nous prononçons Grenade (en espagnol Granada). Là aussi, le beau temple
construit par les anciens Ibères s’appelait Kalat-al-Ahmra
(le château des momies ambrées). C’est de ce mot ambre que vient Al-Ambra.
Les ruines, dites de Karnac, en Égypte, sont remarquables. Ce sont les débris d’un
temple qui dépasse tout ce que notre imagination peut rêver de plus grandiose.
Les piliers qui soutenaient la salle principale, au nombre de 134, égalent en
grosseur les colonnes que nous élevons sur nos places publiques et ont 70 pieds
de hauteur. Les piliers, comme les murs, sont couverts de dessins,
d’hiéroglyphes, proportionnés à l’ampleur du monument ; et des statues s’y
dressent semblables à des colosses.
Cette
salle de Karnac fut construite en
partie sous le règne de Meriamoun
dont elle raconte les exploits à côté de ceux des autres grandes Déesses ses
aïeules.
Mériamoun, nom
que les historiens masculins ont donné à Ramsès,
et que Champollion, qui lisait dans le même esprit, a fait signifier « Aimé d’Ammon », était le nom d’une
grande prophétesse Mériam ou Myriam dont les modernes ont fait Marie, la sœur de Moïse.
Cordialement.