Le « service public » ne doit pas être forcément rentable sur l’ensemble des prestations, puisqu’il assure une couverture globale du territoire, mais il doit être « efficient », c’est à dire efficace au meilleur coût.
Le risque serait que « le rail », dont les couts de fonctionnements deviennent trop couteux, s’effondre au profit des cars , du covoiturage payant (non fiscalisé), de l’autopartage de véhicules à faible cout de fonctionnement, voire de l’avion qui déjà concurrence le TGV. Le « nombre d’agents par passager/kilomètre » est un facteur important de cout de fonctionnement qui va devenir rédhibitoire du fait de ces moyens de transport alternatifs au rail, moins couteux, que plébiscitent les jeunes générations.
Quoiqu’il en soit, une éventuelle ouverture à la concurrence devrait comporter des dispositions de facturation de la « couverture globale du service public du rail » de l’ensemble du territoire, et ne pas offrir des « effets d’aubaine » sur les seules lignes rentables. Il faut voir ce qui a été fait à France Télécom et à EDF sur ces questions de péréquation de couts de structure et de service public universel.