Bonjour,
« D’avance, solidarité avec tous ceux qui se battront sur le terrain à partir du 22 mars ! ».
Absolument pas pour moi.
L’objectif de la grève (j’avais initialement écrit « guerre », lapsus) n’est pas le service public, mais le corporatisme.
L’objectif n’est pas de sortir SNCF de son ornière, mais une vengeance car les cheminots auraient été « humiliés » .
L’objectif n’est pas de lancer un grand mouvement dont tous les travailleurs seraient les bénéficiaires, dans un élan solidaire national, mais simplement qu’on ne touche pas au fameux statut.
CF. Article du parisien du 20/03.
On trouve dans cet article des mots forts qui montrent bien le peu de cas que font des « usagers » ces « adorateurs du service public » que seront les grévistes à répétition cheminots :
Paroles de CGT
- « perturber au maximum la circulation des trains tout en limitant l’impact financier pour les grévistes » et ce, le plus longtemps possible
- « c’est tout simplement jouissif » !
- « La désorganisation du travail devra aussi se faire les jours ouvrés »
- "Si jamais nous voyons que ces deux jours (NDLR : de grève) ne suffisent
pas à désorganiser la production alors nous pourrons toujours durcir le
ton"
Au moins c’est clair.
Le syndicalisme de progrès montre une nouvelle fois toute la qualité de sa vision et son amour du service public.