La stratégie du gouvernement enferré dans son allégeance au Kapital/Cac 40,fabriqué par lui, installé par lui, consiste à détourner vers les « cheminots » et leur statut tant décrié par la presse, l’attention de l’opinion publique, car ce gouvernement ne peut pas ignorer la colère profonde et légitime du peuple, contre la casse sociale de ce gouvernement, à l’origine, secteur après secteur.
Les éditorialistes - média- aux salaires mirobolants, juste pour avoir la faveur de se pavaner en tete de gondole à la télévision, salaires pharaoniques de cumulards, depuis des dizaines d’années, les patrons des multinationales pour qui travaille ce gouvernement, les retraites chapeau des serviteurs du CAC 40, exorbitantes dont on peut bien se demander quels sont leur réels mérites pour mériter de tels émoluments, ne sont-ils pas eux, bénéficiaires d’inconcevables privilèges ? Immérités, qui font d’eux une caste imbue et prétentieuse, arrogante et méprisante contre le peuple. Observons bien leur ton de suffisance pour s’adresser au citoyen lambda ! C’est la raison pour laquelle, le gouvernement répète inlassablement les mêmes sornettes concernant le « statut » des cheminots, et s’abrite derrière les sempiternelles antiennes, en essayant de monter le privé contre le public, les non-grévistes contre les grévistes, etc. Tout en préparant en sous-main, la privatisation de la SNCF, car c’est cela qui nous pend tous au nez !
Alors qu’il suffit de regarder LÀ où se trouvent les véritables injustices, la véritable violence, c’est-à-dire chez la classe dominante, celle par qui tout passe, et celle qui casse allègrement tous les statuts sociaux en passant sur les institutions, les secteurs vitaux de la société et les Français comme un rouleau compresseur. Il suffit de bien observer leur boursouflure et leur suffisance pour se dire qu’ils sont persuadés d’avoir gagné la première bataille de leur guerre de classe comme le proclame à l’envi W. Buffet, très fier d’être ce qu’il est, et de représenter la caste la plus toxique de la société, celle des destructeurs, celle d’une bourgeoisie avide et très peu soucieuse d’éthique et de morale, celle qui a engagé une guerre à mort contre le peuple et fourbi les armes les plus dégueulasses.
Que les cheminots, héritiers des « résistants » et qui s’illustrèrent par des actes de bravoure, d’abnégation et de courage, surtout ne lâchent RIEN ! Pour l’honneur de leur profession, celle du rail.