Entre « ministère de l’immigration et des communautés culturelles » et « ministère de l’immigration et de l’identé française » la différence sémantique me paraît importante.
Nous avons du côté québéquois une association de 3 mots qui portent en eux un certain intérêt, une considération pour ceux qui viendraient de l’extérieur, admettant que ces immigrés puissent avoir une culture différente et donc faire partie d’une communauté culturelle différente. Cette simple mise en lumière porte en elle une idée d’échange possible, une interconnection des cultures, l’acceptation de la continuité de l’histoire des hommes.
Du côté français nous avons, par l’association des mots : immigration, identé, française, une approche recentrée vers une identité nationale sensée nous protèger de toute ingérence culturelle minoritaire venue de l’extérieur, on ne considèrerait donc l’autre, l’immigré, qu’a travers ce qu’on voudrait qu’il soit et non ce qu’il est vraiment. Il sagit là, bien évidemment, d’une approche volontairement égocentrique, destinée à flater un certain électorat et qui nuit à l’idée d’un enrichissement de la nation, ce que l’immigration est sensée faire d’une manière ou d’une autre me semble t-il. Bel encouragement...