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Étirév 22 août 2018 17:36

LES FRANCS
Après le départ des Romains, la Gaule fut envahie par des étrangers qui y apportèrent un nouveau ferment de révolte masculine.
C’est ainsi que, vers l’an 241, on trouve tout à coup des peuples du Nord appelés Francs.
Ce mot n’appartenait à aucune langue du pays. Il venait de frei et signifiait les fracasseurs, ceux que rien n’arrête.
Mais les Francs comprennent deux peuples et deux partis : les Francs-Saliens (masculinistes), ainsi nommés parce qu’ils viennent de l’Yssel ou Sala, et les Francs-Ripuaires (féministes), qui viennent des bords du Rhin, de Cologne et d’une partie de la Belgique.
Leurs chefs avaient un Roi suprême, ou roi inamovible, qui n’était autre qu’une Reine.
Leurs prêtres étaient supérieurs aux chefs (petits rois), mais ils obéissaient au Roi des Rois (la Reine), appelé « si-nist ».
Voyons ce qu’était ce Roi des Rois.
Le mot gone signifie femme (Théogonie, Divinité féminine). C’est chez les Celtes que nous allons trouver l’origine de ce mot « gone » et de ses dérivés.
L’histoire des Celtes nous dit que ce « Roi des Rois », le Roi permanent, inamovible (c’est-à-dire la Reine), s’appelait « ist », continu (qui avance, supérieur). C’est la supériorité naturelle que donne le sexe, l’avance dans l’évolution de la fille sur le garçon.
En même temps, les petits rois qui étaient révocables portaient le nom de Cunic (Cun-ic.) ; ce sont ceux-là qui étaient des hommes.
La terminaison « ic » servait à former des diminutifs. On prononçait aussi Conic ou Konig, et c’est de là que sont sortis les noms Konig, King, Koning, Kong.
C’est donc un diminutif de cun, con ou gone, qui désignait la Femme. Ce qui prouve que c’est bien d’elle qu’il s’agit, c’est qu’on nous dira que cun signifie l’aimable, l’élue (le vase d’élection).
Le mot latin cuniculus (lapin) vient de cun-ic-ulus (mon petit lapin), petit mignon. Cun-ic a fait en espagnol con-ejo. Ce mot est connu comme étant celtibère et se retrouve dans la symbolique de l’Ibérie.
L’histoire nous dira que Gondioc, le Roi des Rois, le sinist, qu’il faut écrire cyn-ist, franchit le Rhin à la tête de 80.000 burgondes (Francs-Ripuaires). Or Gondioc n’est pas un nom, c’est un titre comme Brenn. Ce mot, formé de gone et dioc, signifie surveillant, inspecteur, conducteur (de là doge et duc).
Gondioc est donc l’intendant de gone, celui qui agit sous les ordres de gone (Dioc, duc, c’est le lieutenant de la Reine, le gérant, le ménager de gone, et de gonic on fait gérance).
Gondioc se retrouve en breton dans Goni-dec.
Dans le Cornouailles, c’est Gonidoc, qui devient tioc, dioc. Et de tioc les Anglais font till, cultiver, parce que la culture de l’esprit se confond avec la culture de la terre, et alors gones signifiera cultiver et gôn plaine arable (gonys, cultiver la terre).
Toutes les mythologies des hommes ont confondu la Femme et la terre ; de là la façon dont le symbolisme avait représenté les sexes, montrant le féminin comme ce qui est plat (d’où plaine) et le masculin comme ce qui est saillant (d’où l’idée de colline, montagne), et ce mot saillant se retrouve dans salien, le parti masculiniste, alors que le parti féministe (plat) sera appelé ripuaire.
Donc, gone, pour les symbolistes, devient la plaine cultivable, et, si nous ne connaissions cette interprétation donnée par ceux qui ont voulu cacher l’histoire réelle, nous ne comprendrions rien à leurs explications.
Ainsi, M. Oscar Vignon nous dit que Gondimar vient de gone et moor ou mawr et que oic signifie le major de la plaine. Donc, cela veut dire « le major de la Femme ». En effet, dans Gondyn-maor, nous trouvons gon, femme, dyn, homme, et maor, major.
Dans Con-ty, major de la maison, majordome (ti signifie demeure). Le major-dome, c’est le major de la Dame (la Domina latine).
Des noms qui ont une étymologie féministe sont restés comme Con-dillac, Con-dorcet, Gon-dinet (dinet, petit homme) (1).
Les Burgondes, qui sont les primitifs Bourguignons, se disaient Bor-gon-dyn (bor, gras, gone, femme, dyn, homme).
Bor-gogne a fait Bourgogne. Et gogne (de gone) a fait gonia (chez les Grecs gunè). Les Latins en feront cognât (parenté par les femmes).
Le mot allemand Kunst, art, est mis pour Kun-ist (Kun, c’est Cun), mot qui signifie agrément suprême ou suprêmement agréable.
Donc, l’allemand vient du celte en grande partie.
Les petits roitelets sont appelés Al-ber (Al-bert), et aussi Beral et Ber-ic (l’article après), ce qui signifie le petitot, le petitpetit.
De Ber-ber, les Latins ont fait bar-bar.
Autre preuve que l’allemand dérive du celte : Wall-halla, assemblée de tous les Gaulois, est resté en allemand l’assemblée des dieux.
Toutes les Déesses portent des noms celtiques comme dans le panthéon Scandinave.
(1) Dans les antiques ballades des 2 Bretagnes, on chante le monarque des temps primitifs, qu’on appelle Cone, Conan ou Codon. La ville saxonne de Caen s’appelle de son nom primitif Cathom ; de là sont venus Cathare, Catherine. Conan Mériadec, c’est l’affidé de Mériam ou Myriam (auteure de la loi d’Israël, Ha-Thora).
Fin du 4ème siècle et début du Moyen-Age


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