L’anglais n’est pas un problème du moment que le français reste une langue pivot à l’Ecole, dans l’administration, nos entreprises, nos universités. nous pouvons très bien avoir quelques enseignements en anglais dans nos universités mais en imposant le français aux étudiants étrangers qui suivront ces parcours. On peut également imaginer un système qui les conduirait vers un enseignement bilingue progressif.
Le problème de l’anglais à l’école reste le coût et la formation des professeurs. Les dépenses pourraient être immenses et les résultats maigres. Les pays nordiques montrent un meilleur niveau dans cette langue mais il est à noter la proximité entre langues germaniques.
Apprendre des langues c’est bien, mais nous devons garder à l’esprit que le français est aussi une langue internationale reconnus dans les statuts de l’ONU et de l’OTAN. Parler de déclin est grotesque. Les textes existent et il suffit seulement d’un peu de courage pour les appliquer.
La seule question valable est de savoir si nous voulons encore de la Francophonie et du français comme langue internationale.
L’anglais est une langue complémentaire lorsque l’on ne peut pas s’exprimer en français mais il est tout à fait possible d’avoir des communications internationales en français, en espagnol etc... Imposer l’anglais comme seule langue de communication et de travail tient plus de l’idéologie que du pragmatisme. le pragmatisme c’est le plurilinguisme.
L’école a surtout besoin d’un anglais pratique oral et la présence d’au moins une langue supplémentaire de type communautaire ou international. On ne peut pas ignorer le rôle et l’importance de l’anglais mais on ne peut pas non plus oublier l’importance du français. Donc oui à l’anglais et autres mais à condition d’investir largement et dans le soutient de la francophonie et du français langue internationale.