Comme si la « fin du monde » ou même le dérèglement climatique dépendait des automobilistes français qui ne représentent 2 pour 1000 du total des rejets de polluants. A quoi sert de mettre des contraintes rédhibitoires et aller vers le prix des carburants les plus élevés d’Europe au détriment de l’économie et du pouvoir d’achat, alors que de nombreux pays utilisent de plus en plus de charbon et prospectent du pétrole et du gaz à tout va. La dramatisation écolo-macronienne sonne faux quand on importe à tour de bras des denrées venues de l’autre bout du monde produit par des pays qui se fichent bien de la pollution et transportés par des navires brulant un carburant 1000 fois plus chargé en souffre et détaxé.