’’ La doctrine du ruissellement par le bas ’’

 C’est absurde ! vous confondez augmentation du pouvoir d’achat des classes modestes — ie politique de la demande, keynésianisme de gauche - avec l’enrichissement des riches — ie cadeaux fiscaux, subventions diverses, cécité sur l’évasion fiscale, etc. 

Pour le dire autrement, vous mélangez dans un seul et même concept, augmentation des inégalités avec réduction des inégalités !

’’Le travail est un concept idéologique nourrissant les anciens mythes que l’Europe a connus il y a un siècle. ’’

 Absurde encore ! Vous confondez emploi salarié et travail.

De fait si l’emploi salarié est en passe de devenir un mythe, en revanche le travail n’a jamais été aussi crucial dans nos société de profit et où tout est monétarisé (cf. les ressources naturelles et les Services publics en voie de disparition). Vous devriez écouter les gens qui savent ce qu’il en est de ces choses-là : la politique pas plus que la science n’est infuse, elles ne se pratiquent pas en vase clos.

Le capitalisme financier c’est quoi ? Daniel Cohen ce matin l’expliquait bien sur France Culture : le modèle aujourd’hui c’est la sous-traitance généralisée, à tous les niveaux : chaque donneur d’ordre est lui-même un sous traitant, avec à chacun des deux bouts de chaîne, d’un coté le Capital, de l’autre, in fine des esclaves. cf. les auto-entrepreneurs, les franchisés et autres ubérisés, qui en sont les avatars ultimes connus à ce jour. Je mets ma main au feu que ceux-là constituent le gros des troupes de GJ.

Cette sous-traitance généralisée massivement depuis des décennies maintenant, c’est ce qui a rendu si aisées les délocalisations massives. Ce n’est pas parce que des tas de gens sont devenus inutiles dans cette logique du profit que ce système aberrant peut se passer du travail/ Le travail ne disparaitra jamais ; paradoxalement, l’imagination des hommes ne le permettra pas.

 Ps. On est loin, très loin, aux antipodes même, du capitalisme fordien que vous attribuez au projet Macronien.