Intéressant. On voit d’où sort l’eschatologie chrétienne finalement.
Ceci dit l’idée que le monde doive finir et le mal être totalement éradiqué me semble une idée à la fois fausse et malsaine.
Les gens de cette époque n’avaient aucune idée de l’immensité de l’Univers, avec des milliards de galaxies, ayant chacune ses cycles de vie propre, et à l’intérieur de chaque galaxie des milliards de planètes probablement habitées..
Il n’est pas sûr que l’Univers finisse un jour. Il est même possible qu’il y ait une infinité d’univers dans des bulles d’espace/temps différents. Et notre propre Univers subit peut-être (à l’image de la cosmologie hindoue d’ailleurs) des cycles d’expansion et de contraction permettant une infinité d’Univers cycliques qui se suivent...
Métaphysiquement cette idée d’Univers perpétuels en nombre infini convient mieux à l’idée d’un Dieu lui-même infini.
Le mal est inhérent à l’existence conditionnée, liée au monde de la Forme. Pour sortir du mal il faut sortir de l’existence limitée, donc s’unir au Brahman disent les Indiens. Or il semble que Zoroastre, et à sa suite la théologie chrétienne, envisage l’abolition du mal dans un existant conditionné ce qui est une impossibilité métaphysique. Pour moi il y a confusion de deux registres différents.