Article utile. J’ai moi-même rencontré trois ou quatre tordus dans ce genre, au cours de ma vie professionnelle, et je peux témoigner qu’on y laisse des plumes, même si on s’en tire apparemment (mutation, démission ou licenciement négocié, pour ne parler que des portes de sortie « honorables »).
Mais le pire, c’est qu’on constate souvent que la structure même est complice. Ces grands pervers sont souvent valorisés, récompensés, même, et justement à cause de ces traits de comportements (ils sont censés être « forts » et « productifs »), et il est très difficile de se faire rendre justice. Autour, tout le monde trouve ça normal. La meilleur réplique patronale entendue dans ma carrière :
"Monsieur Patron, Untel m’a insulté explicitement devant toute l’équipe...
- Allons, ne vous attachez pas à des détails, voyons..."
Et si on regarde bien, on s’aperçoit que les traits (in)justement valorisés chez ces personnes sont ceux-la même qui sont valorisées par notre époque : ambition, « esprit entrepreneur » (avec beaucoup de guillements), « volonté de réussir », « courage de dire les choses en face » (ça c’est quand il vous démolit devant les chefs), etc. Sous couvert de « dynamisme », on fait avancer bien des choses...
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