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titi (---.---.163.105) 30 mars 2007 12:58

Ceci est un article copier:coller que j’ai posté sur l’article concernant les incidents de la gare du Nord, il me semble plus approprié sur cet article. Un petit village alsacien qui a voté à près de 44% pour Jean-Marie Le Pen au 1er tour des présidentielles 2002 : gâetan, 18 ans, technicien d’usinage en apprentissage, affirme sans détour qu’il votera Le Pen le 22 avril prochain. « C’est lui qui propose le plus de choses pour les ouvriers », explique le jeune apprenti. Le message sécuritaire du président du Front national lui convient aussi : « Je suis contre le vandalisme et le désordre. Je veux plus de discipline en France : le pays est à la dérive ».

Dans ce village de 180 habitants, presque tous expliquent qu’ils ont choisi Le Pen en 2002 « pour protester » contre les partis traditionnels, mais qu’ils voteront blanc, ou Nicolas Sarkozy, ou peut-être François Bayrou à la prochaine élection présidentielle. l’ adjoint au maire , l’une des raisons du vote extrémiste du village en 2002 est la communauté gitane sédentarisée qui vit dans des caravanes et de la communauté turque dans des maisons dégradées, près du champ de tir , à six kilomètres de là. « Ils zigzaguent comme des fous avec leurs voitures à travers le village et ne respectent pas les lois »,vols,incivilités,agressions etc, explique-t-il. Il rappelle aussi que le supermarché n’a rouvert ses portes qu’avec des vigiles en raison des vols et de l’insécurité.

Dans ce village qui paraît tout juste sorti d’un album du dessinateur Hansi, le vote extrémiste s’explique aussi par le désespoir des gens qui ont des salaires et des retraites minuscules.

« Beaucoup d’agriculteurs retraités votent à l’extrême droite parce qu’ils ont une toute petite retraite », selon un ancien éleveur de moutons.

« On n’a pas le moral : les gens en ont marre de ne pas avoir de pognon, ils en ont marre des promesses jamais tenues de la droite et de la gauche », renchérit jacques, 50 ans, agent de sécurité incendie dans un hôpital, qui travaille depuis l’âge de 14 ans.

Thierry , 45 ans, témoigne lui aussi du « gros désespoir » des salariés qui, comme lui, s’appauvrissent. Ce boucher fait chaque semaine 400 km pour travailler en Suisse, « parce que les bouchers allemands et français qui bossaient en Allemagne à 2.000 € sont remplacés par des Polonais ou des Russes payés à 800 EUR ».

Ces exemples se passent certes en milieu rural mais reflète bien il me semble ce qui se passe un peu partout dans notre pays y compris dans certains centres urbains.

« Avant, il y avait des riches, des moyens et des pauvres, mais maintenant, il n’y a plus que des riches et des pauvres ».


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