Et que dire des politiciens qui eux-mêmes usent de vulgarité ?
« Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes », (Montebourg s’adressant à J.-M. Ayrault). « C’est le Premier ministre et c’était une connerie. D’ailleurs, cette mesure n’était pas dans mon programme », a entre autres affirmé le locataire de l’Elysée ». Ou bien : « Mais j’aurais parfaitement compris que le président de la République m’engueule, et en plus nos relations le permettent", a ajouté le ministre [Castaner] ».
Et les journalistes, donc : « L’Asie n’est pas encore une terre de football. Mais il se pourrait que ça le devienne rapidement, avec ce genre de conneries » (chronique sport de Yahoo). « Il a beau être une gloire nationale, je lui chie à la gueule (…) Je t’emmerde, je te le dis tel que je le pense » (Chr Hondelatte, parlant de Dave).
Je pourrais multiplier les exemples à l’infini. Tout cela pour montrer que la langue ne fait que suivre la tendance des gens, à quelque niveau qu’ils soient, à utiliser un nouveau français : le français néo-merdique en relation avec la vulgarité de leur esprit.